Une rencontre chargée de PUISSANCE

Ils sont tous réunis autour de Jésus. C’est le dernier repas avant la PASSION.

Le Maître enseigne beaucoup, mais il pose un geste très signifiant.

Il se lève tout à coup, soudainement, subitement de sa place et commence à laver les pieds de ses apôtres avec ses propres vêtements.

Pierre est troublé, bouleversé, dérangé quand vient son tour.

Il ne veut pas que Jésus, qu’il sait le Fils de Dieu, lui lave les pieds comme le fait un esclave, un serviteur selon la coutume du temps.

S’ouvre alors un partage entre lui et Jésus. 

Tu aurais fait quoi si tu avais été à sa place?

Dans la VIDÉO de ce jour, je te propose de revisiter ce moment de partage entre Pierre et Jésus. Bien des leçons de vie spirituelle s’y cachent.

Ouvre vite et accueille ce partage comme un temps d’intimité avec le cœur de ton Dieu d’Amour.

Gloire à Dieu!

Évangile du jour

Mon ami Bernard te propose une réflexion tournant autour de l’évangile de ce Jeudi saint proclamé lors de la *messe chrismale en Luc 4, 16-21.

*** La messe chrismale a lieu le jeudi pendant la Semaine sainte. L’évêque bénit les huiles saintes et consacre le saint chrême utilisé lors des sacrements tout au long de l’année. Cette célébration est aussi l’occasion pour les prêtres de renouveler les vœux de leur sacerdoce.

La Bonne Nouvelle aux pauvres

Jésus est de passage dans le village où il a grandi et ou sa mère vit toujours, Nazareth.

On a entendu parlé de lui, des miracles qu’il aurait accomplis à Capharnaüm, Bethsaïda, Corozaïn.

On a aussi eu vent du REJET de son ministère par les autorités du Temple, ce qui n’augure rien bon pour le village.

Les avis sont partagés : d’aucuns se réjouissent de ce qu’il soit de la place tandis que d’autres se passeraient volontiers de cet honneur encombrant.

Ceux qui l’ont connu pour avoir grandi avec lui savent qu’enfant il était déjà particulier, mais de là à voir en lui le Messie annoncé, il y a tout de même une marge.

Personne ne s’étonne de le voir entrer dans la synagogue. Cela n’a-t-il pas toujours été son habitude?

Comment doit-on le traiter, … comme quelqu’un d’ici ou en étranger?

Le chef de la synagogue le considère comme un étranger de marque, en lui présentant le rouleau contenant le livre du prophète Ésaïe.

Jésus connait la question qui occupe tous les esprits. C’est à ce propos qu’il cherche et trouve le passage qu’il choisit de commenter : « L’esprit du Seigneur Yahvé est sur moi, car Yahvé m’a donné l’onction; il m’a envoyé porter la nouvelle aux pauvres, panser les cœurs meurtris, annoncer aux captifs la libération et aux prisonnier la délivrance, proclamer une année de grâce de la part de Yahvé … consoler tous les affligés … » (Esaïe 61, 1-2).

S’étant rassis, comme le veut la coutume, il informe officiellement les gens de son village que c’est bien de lui dont parle ce passage des Écritures où il est entre autres question de « la bonne nouvelle annoncée aux pauvres ».

Détail TRÈS important

Aux envoyés de Jean-Baptiste il répond : « Allez raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres » (Luc 7, 22).

Les PAUVRES occupent la première place dans le cœur de Dieu; telle est la bonne nouvelle qu’il est venu nous annoncer.

Mais de quelle pauvreté s’agit-il au juste?

Bienheureux les pauvres

« Voilà un pauvre qui a crié au secours; le Seigneur l’a entendu et l’a sauvé de tout ce qui l’angoissait » (Psaume 34, 7).

La première des béatitudes parle justement des pauvres tandis que les suivantes lui font toutes écho.

Un pauvre, selon l’évangile, c’est quelqu’un qui étant dans la tristesse attend sa consolation de Dieu seul.

Il préfère pleurer plutôt que de s’endurcir le cœur, laissant à Dieu le soin de s’occuper de ceux qui le persécutent : « À Moi la vengeance et la rétribution » (Deutéronome 32, 35)

Quelqu’un qui, à l’image de Jésus, est doux et humble de cœur.

Qui désire avec ardeur vivre comme Dieu le demande, c’est-à-dire en artisan de paix.

Qui a soif d’une justice tenant compte de vérités que seul Dieu connait, et qui de ce fait n’est pas de ce monde.

Qui est facilement porté à excuser les faiblesses qu’il voit chez les autres, les voyant d’abord en lui-même.

Qui fuit comme la peste toutes formes d’hypocrisie, de flatteries, ses paroles autant que ses actes reflétant fidèlement ce qu’il porte dans le cœur.

Qui va jusqu’à préférer l’insulte, la persécution, les calomnies, le rejet, l’incompréhension, la mise à l’écart, plutôt que de trahir ce à quoi il se sent appelé.

Jésus a parfaitement incarné cette PAUVRETÉ, nous montrant en cela la voie à suivre pour que le Royaume des cieux s’accomplisse EN  nous.

Bernard V.

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Le seul désir de Jésus : TE DONNER SA PAIX INFINIE POUR L’ÉTERNITÉ!

Alléluia!

Pierre